Traditions Maslenitsa en Russie

Traditions Maslenitsa en Russie

En effet, on peut appeler le Maslenitsa comme la fête la plus gaie sur Russie. Cette fête est considérée comme l'écho des temps d'avant l'ère chrétienne, quand les Slaves étaient encore les païens.

Autrefois le Maslenitsa (Mardi Gras) était une fête de la commémoration des défunts. La combustion du Mardi gras est ses obsèques, mais les crêpes sont une régalade funèbre. Mais le temps a passé, et les Russes, avides jusqu'à la gaieté et le repos, ont transformé la fête triste à joyeux Maslenitsa. Mais la tradition de cuire des crêpes - ronds, jaunes et chauds, comme le soleil, est restée. Et vers elle on avait ajouté les promenades à cheval et les descentes des traîneaux, les combats, les veillées chez belles-mères. Les rites du Maslenitsa sont très extraordinaires et intéressants, puisqu'ils comprennent l’achèvement de la période des rites d'hiver et l'ouverture de la nouvelle période des fêtes et des rites du printemps, qui devaient contribuer à la réception de la récolte abondante.

On célèbre le Maslenitsa la semaine entière devant le Carême. Et en outre chaque jour de la semaine de carnaval était consacré aux rites spéciaux.

Lundi, Maslenitsa

Lundi on rencontrait le Maslenitsa. Ce jour on faisait l’épouvantail de l’Hiver de la paille, lui mettait de vieux vêtements féminins et avec le chant transportait sur le traîneau en village. Puis on mettait l'épouvantail sur la montagne de neige, où on commençait le patinage sur le traîneau. La descente en traîneau ce n'est pas simple l'amusement, mais un ancien rite. En effet, il est considéré que, celui qui descend de la montagne plus de fois que les autres, celui-là aura le lin le plus haut.

Mardi, Maslenitsa

On appelait Mardi «le jeu». De ce jour les distractions de type différent commençaient dans tout le village : les patinages en traîneau, les fêtes populaires, les représentations des bouffons et des théâtres de marionnettes à la tête avec Petrouchka. Dans les rues les gens s’affublés, en masques, se promenaient et organisaient impromptu les concerts gais. On se promenait par de grandes compagnies à travers ville, à cheval et en traîneau simple.

A Moscou, aucune semaine de carnaval du denier siècle ne se passait pas de la représentation d'ours. L'amusement d'ours était très populaire parmi toutes les couches de la population de grandes et de petites villes, des villages. Les ours dressés faisaient rire le public, en représentant, comme les jeunes filles sont peintes devant le miroir, comme les femmes cuisent des crêpes.

Mercredi, Maslenitsa

Le mercredi - le gourmand - ouvrait la régalade par le plat de culte, crêpes, et d’autres mets dans toutes les maisons. Dans chaque famille on servait les tables de la bonne nourriture bonne, on cuisait des crêpes, brassait la bière. Il y avait partout des tentes commerciales. On y vendait des sbytegnes chauds (les boissons de l’eau, du miel et des épices), des noisettes séchées au four, des pains d'épice. Directement à la belle étoile, on pouvait boire du thé du samovar bouillant.

Jeudi, Maslenitsa

Jeudi - la débauche - on venait des jeux et la gaieté. Notamment à ce temps-là on passait des pugilats chauds de carnaval.

Vendredi, Maslenitsa

Si mercredi les gendres se régalaient des crêpes dans la maison de leur belle-mère, vendredi ils organisaient chez eux « les soirées de la belle-mère » avec les crêpes. La belle-mère était engagée à envoyer dès le soir tout le nécessaire à la cuisson des crêpes : poêle, louche etc, mais le beau-père envoyait le sac du gruau de sarrasin et du beurre. L'irrévérence du gendre à cet événement est considérée comme le déshonneur et l'offense, et était le prétexte à l'hostilité éternelle entre lui et sa belle-mère.

En général sur le Maslenitsa la place spéciale était conduite au sujet des relations nuptiales de la famille : sur le Maslenitsa on célébrait les jeunes mariés. On organisait aux jeunes les premières visites dans le village : on les mettait vers les poteaux des portes et forçait à s'embrasser sur les yeux de tout le monde, couvrait de vieux laptis (espandrilles trissées en tille) ou de la paille, mais parfois on faisait «les baisers». C’est quand les hommes du même village pouvaient venir à la maison des jeunes et faire le baiser à la jeune. La tradition demandait qu'ils partent «aux gens» dans le traîneau couvert de peinture, faisaient les visites à tous, qui était sur leur mariage. La semaine de carnaval passait aussi dans les visites mutuelles de deux familles récemment apparentées.

Samedi, Maslenitsa

Samedi à la semaine de carnaval était consacré aux veillées de belle-soeurs. De jeunes belles-soeurs faisaient un acceuil cordial des parents.

Dimanche, Maslenitsa

Dimanche a reçu le nom "Pardonné". Ce jour les proches demandaient pardon l'un de l'autre pour toutes les offenses et les ennuis; il était usage de de visiter le soir les cimetières et "faire ses adieux" avec des morts. Dans le dernier jour de la semaine de carnaval il y a une action la plus intéressante – la fin des réjouissances du Mardi gras - avec la combustion solennelle de l'épouvantail de l'Hiver. Les gens jetaient les crêpes et les restes de la régalade à un grand feu. On disait aux enfants que toute la nourriture copieuse a brûlé dans le feu, en leur expliquant, pourquoi au Carême on mange seulement la nourriture maigre.

Les adieux avec le Maslenitsa

Les adieux avec le Mardi gras s'achevaient au premier jour du Carême - lundi Propre, qu’on trouvait comme le jour du nettoyage du péché. Lundi Propre on se lavait obligatoirement dans le bains, mais les femmes lavaient la vaisselle, en la nettoyant de la graisse et de ses restes.