Le cortège de noce

“Procession de mariage à Moscou”, A.P. Ryabushkin

Le jour du mariage le fiancé partait pour la fiancée pour la mener à l'autel.

Le départ du cortège de noce (à présent du cortège) était accompagné par les rites ayant le but magique : être protégé contre l'esprit malin et assurer dans une nouvelle famille la naissance des enfants. Tout commençait par ce que le drujka, parfois le svate, appelait tous les assistants, mais à premier lieu, des parents.

Étant arrivé vers la maison de la fiancée, le drujka discutait avec son père par les portes fermées sous la forme spéciale figurée : «nous sommes les marchands vendant la marchandise rouge. Nous nous sommes trompés. Nous demandons passer la nuit chez vous» etc. Après les discussions, mais parfois du paiement monétaire, on laissait entrer le drujka et tout le cortège.

Avant le départ les parents de la jeune fille bénissaient par l'icône et le pain les jeunes. Le père mettait sa main droite dans la main du fiancé avec les mots : «Fais boire, nourris, chausse, habille, laisse venir au travail et ne donne pas à l'offense !». La fiancée, en partant de la maison, se lamentait, même si le mariage était à son goût. Pour protéger les jeunes de l'endommagement à la sortie de la maison de la fiancée, on les menait dans le copeau allumé par le chemin ou on mettait les touffes brûlant de la paille sur la route des jeunes vers la maison du fiancé : sur le chemin, la porte, et au seuil de la maison. Le drujka contournait le cortège avec l'icône et l’aspèrge de l’eau sacrée.

Au départ du cortège de la maison de la fiancée les mêmes rites s'accomplissaient qu'au départ de la maison du fiancé. Une de principales actions est la chute de l’hublon et de l'avoine des partants, obligatoirement le fiancé avec la fiancée et les chevaux. Le cortège de noce partait de la maison de la fiancée pour l'église.